EUROPÉENNES La course touche à sa fin pour En Marche
Au nom de l’intérêt général, le MoDem, Agir et le Mouvement radical se sont ralliés à la liste Renaissance du parti présidentiel.
Dernière ligne droite pour La République en marche et les 33 autres listes candidates aux Européennes de dimanche. Ce soir, la campagne touche officiellement à sa fin. Un marathon électoral marqué par un désintérêt profond de l’électorat pour ce scrutin ô combien important : « Jamais le monde n’a été dans une tension aussi importante. L’Europe ne peut être respectée que si elle est forte », défend Christian Baume, référent départemental d’Agir dans le Gard.
Cette union parle d'abord « positivement de l’Europe », soutient Jérôme Talon, référent d’En Marche dans le Gard : « Ensemble, on est plus forts. N'oublions pas que l’Europe, ce sont des subventions attribuées à nos projets locaux ou la libre-circulation des personnes, notamment des étudiants. » Et de dénoncer le comportement de certains élus : « Quand tout va bien, ce n’est jamais grâce à l’Europe, mais quand ça va mal, c’est de sa faute ! »
Toutefois, tout ne va pas bien en Europe. « Aujourd’hui nous avons bien un clivage entre les nationalistes et les progressistes », assure le président départemental du MoDem, Patrick Chanaud. Les progressistes ? « Ceux qui soutiennent que la politique, le progrès économique, doivent se faire au service du progrès social », soutiennent ces partenaires.
Office européen de l’asile
Pour remporter la victoire, la liste de la majorité présidentielle aspire à une meilleure collaboration entre les pays. Sur l’écologie, « il faut taxer le carbone des produits importés en Europe et créer une Banque européenne du climat d’au moins 1 000 milliards d’euros pour développer les énergies et transports propres », détaille Patrick Chanaud.
Concernant l’immigration, « l’appel d’air de l’Allemagne avec l’arrivée de 800 000 personnes a été une erreur. L’Italie s’est retrouvée débordée... », commente Jérôme Talon. « Nous devons rester une terre d’accueil. Nous avons besoin de l’immigration, c’est un fait. Mais nous devons créer un Office européen pour harmoniser tous les critères de l’asile. » Et le Bagnolais de rappeler : « l’Europe, c'est des avantages pour tous les pays. Mais chaque pays doit aussi prendre sa part d’inconvénients. »
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com