EXPRESSO Le courant passe bien à l'aérodrome de Nîmes
Une promesse de vente entre l’aérodrome de Nîmes et la société EDF sera signée début novembre. À terme, une vingtaine d’hectares de panneaux photovoltaïques sera installée sur le site.
Il y a environ un an, la ville de Nîmes a délégué la gestion de l’aérodrome à la SPL Agate (Société publique locale). Celle-ci a recruté un directeur en la personne de l’ex-gestionnaire de l’aérodrome de Gap, Thibaut de Rosnay. Sa fiche de poste était simple : moderniser le site. Un site de 100 hectares construit au début du XXe siècle par les militaires. « Cet aérodrome est un témoin de l'histoire. Il a connu l’Occupation des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale », indiquait alors Sylvette Dolaneau, présidente de l’ADANC (Association de développement de l'aérodrome de Nîmes Courbessac).
La SPL Agate à la manœuvre
L’arrivée de Thibaut de Rosnay a visiblement eu l’effet escompté. Si ce dernier a augmenté les loyers, tout en redéfinissant leurs critères, « plusieurs investissements ont été réalisés », commente l’un des adhérents de ADANC (Association de développement de l'aérodrome de Nîmes Courbessac). Et de citer : « L'achat de matériel pour entretenir la pelouse, nouvel éclairage, signalisation, cheminements piétons. »
Prochainement, une nouvelle étape devrait être franchie : la signature d’une promesse de vente avec EDF. L’opérateur, fournisseur et producteur d’électricité, prévoit d’installer 20 à 30 hectares de panneaux photovoltaïques, entre la piste et l’autoroute. « C’est un endroit qui n’est pas constructible… On ne peut pas en faire grand-chose », commente l’une de nos sources. Le fruit de cette vente sera réinjecté dans l’aérodrome afin de faire de nouveaux investissements.
À la suite de cette promesse de vente, EDF devra déposer un permis de construire. Ce projet ne devrait pas sortir de terre de suite : deux années seront nécessaires pour réaliser les études.