Publié il y a 1 an - Mise à jour le 23.10.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 1218 fois

EXPRESSO Une soirée et des invités de marque à l’université de Nîmes

D’ici la fin de l’année, sur son site de Vauban, l’université de Nîmes prévoit d’organiser une grande soirée pour présenter sa nouvelle fondation. Et, si possible, récolter quelques dons.

En début d’année, le président de l’université de Nîmes, Benoît Roig, décide de lancer une fondation. Le but ? Permettre aux entreprises, associations ou particuliers de faire des dons - défiscalisés à 66% - pour financer des projets en faveur des étudiants. Si l’objectif de réunir 50 000€ la première année n’a pas été atteint, le versement des contributions des quatre membres fondateurs, (Banque populaire du sud, BRL, Phytocontrol et Décathlon) ont permis d’amorcer plusieurs actions.

Ces dernières seront présentées au cours d’une soirée, d’ici la fin de l’année, voire en début d’année prochaine. Un événement déroulé sur une problématique sociale ou économique, avec un ou deux intervenants d’intérêt. Le président ou sa doyenne, Vanessa Monteillet, ont prouvé depuis le début d’année qu’ils avaient un bon carnet d’adresses avec la visite de la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, ou celle du président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, à l’occasion de la rentrée des étudiants en droit.

Trois actions phares de la fondation

« Pour faire adhérer nos partenaires à nos projets, il faut montrer nos actions », relève Benoît Roig. La fondation s’est lancée dans l’accompagnement de Flora Vautier, triple championne de France de handi pong. Pour préparer les Jeux paralympiques 2024, l’étudiante en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) « a besoin de gagner des points à des tournois internationaux », indique Benoît Roig. Cette aide financière est donc précieuse pour la jeune femme qui se déplace régulièrement.

Deuxième action : la mobilité internationale pour les étudiants non éligibles aux aides régionales. « Ces aides sont attribuées en fonction du quotient familial. Certains jeunes ne sont pas boursiers. Cela se joue parfois à quelques euros près ! », relève le président. Le fonds d’amorçage permettra à six jeunes identifiés de partir en Europe et Amérique du Sud. Enfin, l’argent récolté permet aussi de remplir le Distr'Hyb, distributeur de produits d’hygiène gratuit, de l'université. En septembre, une étude conduite par l’IFOP révélait qu’un tiers des étudiants interrogés avaient déjà sauté un repas par manque d’argent. Les principales dépenses sur lesquelles ils rognent étant les loisirs, vêtements et produits d’hygiène.

Coralie Mollaret

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