ALÈS La CGT prépare la rentrée sociale
Après la rentrée scolaire la semaine dernière, la rentrée sociale se fera la semaine prochaine, notamment à Alès.
La CGT appelle à manifester le jeudi 17 septembre pour dénoncer la politique menée par le Gouvernement. Car il n’y a pas si longtemps, avant la crise sanitaire, la crise sociale faisait rage avec de nombreuses manifestations et journées de grève contre la réforme des retraites. Et si depuis le contexte a changé, tout comme le Premier ministre avec le remplacement d’Édouard Philippe par Jean Castex, le climat social ne s’est pas vraiment apaisé.
Pire, la CGT critique le plan de relance annoncé par le Gouvernement « qui ne va pas aller à ceux qui en ont le plus besoin. Pendant ce temps, on voit les annonces de fermetures ou de suppressions de postes, comme chez Auchan », lance Alain Martin, de la CGT locale. « Auchan est resté ouvert pendant le covid. Certains grands patrons profitent de l’occasion pour baisser leur masse salariale et augmenter leurs dividendes », ajoute la secrétaire de l’union locale CGT, Martine Sagit.
Alors que certains durant le confinement évoquaient un « monde d’après » la crise sanitaire, la CGT estime que « le capitalisme continue le massacre de l’humain et renforce l’esclavagisme moderne », dixit Martine Sagit. Alors dans ce contexte, « on va se battre », annonce-t-elle, notamment contre la réforme des retraites, qui n’est pas enterrée. « On n’en veut toujours pas », tranche Alain Martin, qui affirme comme avant la crise sanitaire que « ces retraites par capitalisation sont faites pour faire baisser le montant des pensions. »
Le sujet des services publics revient aussi lors de cette rentrée sociale, comme celui de la Sécurité sociale et des retraités, que la CGT estime malmenés par le Gouvernement. « Ce n’est que le début », avance Martine Sagit.
Alors pour cette rentrée sociale, la CGT donne rendez-vous devant Pôle emploi aux Prés Saint-Jean jeudi 17 septembre à 10 heures. Un choix « symbolique », commente la secrétaire de l’union locale. Le cortège s’élancera ensuite vers le centre-ville pour finir son parcours devant la sous-préfecture. Et le syndicat l’annonce, par la voix de Gilbert Pucheral, retraité des PTT : « il y aura d’autres journées. On ne lâchera pas. »
Thierry ALLARD
