ALÈS Police de sécurité du quotidien : la concertation avant l’action
C’est l’une des promesses de campagne du président de la République : le déploiement d’une « police de sécurité du quotidien ». A Alès, le sous-préfet travaille à sa déclinaison locale.
La grande concertation est lancée pour dessiner la future « police de sécurité du quotidien » (PSQ). Forces de l’ordre, élus, acteurs associatifs, commerçants, représentants des chambres consulaires et des conseils citoyens étaient invités, ce lundi après-midi, par le sous-préfet d’Alès Olivier Delcayrou à débattre sur le sujet. « Dès janvier 2018, la PSQ sera déployée sur des territoires expérimentaux », précise le représentant de l’État. « Aujourd’hui, poursuit-il, il s’agit de recueillir les besoins des différents acteurs de la sécurité afin d’avoir un autre regard et de mettre en place de nouvelles méthodes sur la relation entre un territoire et les forces de l’ordre. »
Sous la houlette de Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, la PSQ s’articule autour de cinq grands axes. D’abord, le renforcement des ambitions, c’est-à-dire « replacer la lutte contre la délinquance au cœur de l’action des policiers et des gendarmes », souligne le sous-préfet. Le respect et la protection de la police sont également l’une des priorités, à travers par exemple le renforcement des effectifs. Des effectifs qui pourront « adapter leur organisation au territoire plutôt que de suivre un modèle national unique », commente Olivier Delcayrou. Toujours dans l’optique d’améliorer l’efficacité d’action, la police devrait devenir davantage « connectée » avec des services dématérialisés. Enfin, le gouvernement met l’accent sur le déploiement d’une « police partenariale » qui se traduira par davantage de coopération de tous les acteurs de la sécurité du quotidien. Dans la capitale des Cévennes, ce travail vient de commencer.
Élodie Boschet