FAIT DU SOIR Démarrage à fond les manettes pour la première journée geek et manga d'Uzès

La première édition de la journée geek et manga d'Uzès s'est tenue ce dimanche 4 décembre.
- photo Marie MeunierGrande première à Uzès ce dimanche 4 décembre. Le comité des fêtes a organisé sa journée "geek et manga" au sein de la mairie. Alors que dehors, il tombe des cordes, à l'intérieur, les nombreux visiteurs enchaînent, de stands en animations. Preuve que cet univers connaît toujours un grand succès.
"Je trouve cela génial. Uzès est une ville assez petite et on peut avoir ce genre d'événement. Ça fait plusieurs semaines que j'ai envie de venir", lance Ali-Perle, douze ans. Son amie, Tiphanie, rebondit : "Tout le monde est très amical. Ce type de rassemblement aide à la sociabilisation. Chacun parle et partage sa passion." Et les deux jeunes filles n'étaient pas les seules conquises. Le jeune public était nombreux à tester les différents jeux mis à disposition : Mario Kart, Fifa, Just Dance... L'après-midi a été jalonné de tournois, avec à la clé des cadeaux à gagner.
Il y avait aussi des stands en tout genre pour s'immerger pleinement dans l'univers geek, mangas et comics. Le magasin Shenbox, spécialisé dans la vente de cartes Yu-Gi-Oh !, était présent au plus grand bonheur des amateurs. L'un de ses représentants explique : "On propose à la vente environ 10 000 cartes. Les prix vont de 10 centimes à 250€ la carte. Il y a beaucoup de joueurs en France mais le jeu souffre depuis que le dessin animé ne passe plus sur les chaînes de la TNT. Il n'est plus disponible que sur Netflix."
Dans une autre pièce, Lilou Imag'in, basée à Garons, proposait à la vente ses tableaux et ses dessous-de-verre en résine à l'effigie des héros Marvel ou des piliers de la culture manga. "Je fais bien attention à créer des pièces uniques à chaque fois. L'engouement est là", assure-t-elle.
"Ça a commencé dans les années 70 avec Goldorak, Candy et Albator"
Comment expliquer ce succès ? Stéphanie Brunel, qui a fondé la librairie nîmoise spécialisée Terre-2 il y a plus de quinze ans, retrace : "Ça a commencé dans les années 70 avec Goldorak, Candy et Albator. Ensuite, il y a eu le club Dorothée qui a marqué toute une génération, puis des dessins animés comme Dragonball Z."
D'autres créations marqueront les générations suivantes comme les films des studios Ghibli. One piece s'affiche comme incontournable aujourd'hui et totalise 103 livres et plus de 1 000 épisodes. "En ce moment, la série Blue Lock - qui parle de football - connaît un nouvel élan grâce aux performances du Japon lors de la Coupe du monde", ajoute la libraire nîmoise.
Pour elle, les mangas traitent de tous les styles, tous les thèmes et captent toutes les tranches d'âge, même les adultes. Un point commun avec l'univers geek, comme le développe David Canestrari, président de l'association de e-sport Project Conquerors, basée dans le sud de la France : "Le jeu vidéo représente 38 millions de personnes en France. Cela concerne toutes les catégories socio-professionnelles. Avec le covid, on a vu que beaucoup de familles ont acheté une console, que des parents se sont mis à jouer avec leurs enfants. Cela crée vraiment du lien. On est sorti du cliché du joueur exclu dans un coin."
Jouer oui, mais en connaissance de cause
Face à ce phénomène, l'association, existant depuis 2014, a fédéré 130 bénévoles et 200 joueurs et a organisé 1 750 tournois. Elle fait aussi de l'événementiel et promeut le label Respect zone qui lutte contre le cyber-harcèlement.
Depuis une semaine, elle est aussi ambassadrice de PédaGoJeux afin d'amener un certain cadre dans la pratique : "On explique aux parents les risques qu'il peut y avoir. Il faut absolument respecter le classement PEGI. Dans le jeu Fifa, il y a des achats possibles. Tout le monde ne le sait pas et la facture peut être salée à la fin du mois. Aujourd'hui dans le jeu en ligne, les enfants ne sont pas assez protégés et peuvent se retrouver avec des adultes en face, qui n'auront pas le vocabulaire adapté. Il y a aussi le risque d'addiction..." Des petits salons, comme celui d'Uzès ce dimanche, permet à l'association de promouvoir les bonnes pratiques et faire en sorte que le jeu vidéo reste un moment de détente, de loisirs et de partage.
Classement PEGI : que dit le ministère de l'Intérieur ?
Tous les jeux vidéo doivent comporter des logos. C'est ce qu'on appelle le classement PEGI. Ce classement se compose de 2 séries de logo : La 1re indique à l'aide d'un chiffre l'âge minimal du joueur La 2e indique à l'aide d'une image et d'un mot le type de contenu (par exemple, contenu violent ou choquant)
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