PAYS D’UZÈS Une nouvelle convention pour « agir concrètement » sur le social
La Communauté de communes du Pays d’Uzès (CCPU), la CAF du Gard, la MSA et sept communes ou Syndicats intercommunaux de regroupements pédagogiques ont signé ce jeudi la nouvelle mouture de la Convention territoriale globale (CTG) pour la période 2025-2029. La première convention de ce type, signée en 2020 pour quatre ans, s’était « traduite par des éléments tangibles », rappelle le président de la CCPU Fabrice Verdier.
La première CTG avait permis de mener à bien des projets comme la ludothèque, la Maison intercommunale des familles et des adolescents, la Maison France services itinérante avec la MSA, ou encore la nouvelle Maison France services sédentaire lancée début décembre à Uzès et Lussan. « La CAF et la MSA sont deux partenaires très importants », souligne Fabrice Verdier, la CAF cofinançant les projets portés dans le cadre de la CTG, dotée de « 1,8 millions d’euros chaque année, soit 9 millions d’euros sur cinq ans », rappelle Mathieu Perrot, le directeur de la CAF du Gard, et la MSA apportant aussi des moyens financiers et humains. De quoi « agir concrètement », note Fabrice Verdier.
La première CTG comptait « trois axes, 14 orientations stratégiques et 59 objectifs opérationnels », rappelle Sophie Marinopoulos, élue déléguée à la CTG au sein de la CCPU. Et, malgré le covid et la crise sanitaire prolongée qui a suivi le confinement, « 82 % des actions ont été réalisées, et jusqu’à 95 % sur l’axe enfance-jeunesse », présente-elle. Alors l’idée est de poursuivre sur cette dynamique, en renouvelant les trois axes, à savoir l’enfance et la famille, l’accès aux droits et aux services publics de proximité, et le soutien au vivre-ensemble, avec à la fois un aspect environnement et une dimension sociale.
Avec une objectif transversal : « gommer les inégalités dans nos territoires », pose Anaïs Almaric, présidente de la MSA du Gard, notamment « dans l’accès au droit et à la culture », mais aussi « avec une attention particulière sur le handicap et l’accès au numérique », rajoute le directrice adjointe de la MSA du Languedoc Nathalie Boughambouz. Et, pour y parvenir, les différents protagonistes sont convaincus qu’il faut « décloisonner nos interventions pour être plus efficaces », rajoute Anaïs Almaric.
Côté CAF, le but est de « renforcer les politiques publiques envers les enfants et les familles », avance le président du conseil d’administration de la Caisse, Didier Paquette. Surtout que, depuis la signature de la première CTG, « le territoire s’est enrichi de nouvelles communes, Argilliers et Castillon-du-Gard, nous avons des nouveaux défis pour ces 2 100 habitants supplémentaires », rappelle Didier Paquette. Autre défi : faire entrer en résonance les actions portées dans le CTG avec les autres dispositifs portés sur le territoire, « le contrat de ville, la préfiguration du Contrat local de santé, le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance et le futur schéma de lecture publique », souligne Sophie Marinopoulos.
Bref, faire de cette vingtième CTG du Gard « un document de référence », selon Mathieu Perrot. Coordonné par la CCPU, qui a recruté un poste cofinancé par la CAF dédié à cette tâche, le nouveau CTG va entrer en fonction au 1er janvier, avec pour objectif « les premiers groupes de travail en mars 2025 et la publication du Projet social du territoire à la fin du premier semestre 2025 », précise Laurent Chanson, directeur des services de proximité de la CCPU.