ALÈS Le tribunal de commerce laisse six mois à l'abattoir pour redresser ses finances
Agglo, Ville, éleveurs et personnel avaient plaidé la cause de l'abattoir d'Alès, mercredi dernier, en audience au tribunal de commerce de Nîmes. Celui-ci vient de lui accorder six mois pour redresser la barre. Selon Christophe Rivenq, 50 tonnes supplémentaires de viande par mois à traiter seraient nécessaires pour revenir à l'équilibre.
Six mois pour faire la preuve de sa rentabilité - son utilité étant déjà démontrée. Le tribunal de commerce de Nîmes laisse donc six mois à la société d'économie mixte (SEMAAC) gestionnaire pour équilibrer un budget déficitaire (relire ici). Une procédure de redressement qui suppose désormais un engagement des acteurs pour attirer de nouveaux clients ou espérer dans une accélération de l'activité du repreneur d'Alès Viandes.
Convocation devant une chambre collégiale le 7 mai
Pour un point d'étape, la société d'économie mixte fera l'objet d'une convocation devant une chambre collégiale, le 7 mai prochain. En espérant que, d'ici là, de nouveaux acteurs se soient manifestés. Le député de la 5e circonscription, Michel Sala, souhaitait notamment, la semaine dernière, que les autres intercommunalités du département mettent la main à la poche pour soutenir l'équipement, après les efforts financiers importants réalisés par la Ville et l'Agglo d'Alès.