GARD Les élus et la Fédération Française du Bâtiment débattent à Paris de la conjoncture départementale
Mardi soir, à la Fédération Française du Bâtiment (FFB) à Paris, l'occasion est bien tombée d'organiser un dîner avec le président national de la FFB Jacques Chanut en compagnie d’élus gardois : Vivette Lopez et Pascale Bories, toutes deux sénatrices, des députés Françoise Dumas et Olivier Gaillard, de Corinne Ponce-Casanova, vice-présidente de Nîmes Métropole. Mais également d'Henry Brin, président de la chambre de métiers du Gard.
Les sujets n’ont pas manqué. La conjoncture départementale a été analysée grâce aux témoignages des élus de la FFB du Gard qui étaient présents. Les difficultés rencontrées pour recruter du personnel ont également été abordées.
Pascal Lacosta, président de la FFB du Gard, s’est étonné : "Il est assez édifiant de voir les chiffres du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi et du peu de retour de candidats que la FFB du Gard reçoit."
Pour rappel, depuis le mois de novembre, la fédération gardoise a développé un service d’accompagnement de ses adhérents pour le recrutement de personnel. Stéphanie Pin est en charge de ce service et, outre ses participations aux différents forums emploi, elle reçoit sur rendez-vous les personnes en recherche d’emploi afin de les orienter sur les postes en recrutement.
L’actualité législative est extrêmement chargée et l’action de lobbying est encore plus que jamais nécessaire. Le projet de Loi ELAN (Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) a fait l’objet également de discussion et les élus ont reçu une note de la FFB sur ce dossier.
Tout en étant satisfaite que ce projet de loi vise à simplifier les procédures d’urbanisme, geler les nouvelles normes et lutter contre les recours abusifs qui bloquent nombre de projets, la FFB regrette que l’encadrement des loyers ne soit pas abandonné et qu’aucune réflexion ne soit lancée sur la réforme de l’accession à la propriété et l’investissement locatif.
Pascal Lacosta déclare : "Nous suggérons un zonage de projet qui, à titre dérogatoire sur deux ou trois ans, modifie le cadre du bénéfice des aides fiscales lorsqu’un projet d’aménagement d’une nouvelle zone, d’une gare ou la construction d’un équipement structurant voit le jour et peut servir à dynamiser la construction de logements. »