Fraichement réélu président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) du Gard, quelques minutes plus tôt à la suite du renouvellement du conseil d’administration de la FFB, Philippe Tamaï a fait un discours en deux temps à l’occasion de la cérémonie des vœux. Cérémonie qui a réunit hier soir près de 150 personnes dans les locaux de cette fédération.

Le président a d’abord fait le triste constat de la conjoncture actuelle qui frappe durement le monde du bâtiment : « Depuis 2008, 40 emplois disparaissent chaque mois ». Le ton est donné. Devant le président de la CCI Nîmes Henry Douais, celui de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat, Serge Alméras, ou encore le député européen Franck Proust, l’homme n’a pas hésité à évoquer la brutalité de la situation du logement ou de mettre en garde contre le compte pénibilité qui, concède-t-il, est « un réel problème » mais dont la solution proposée est « inapplicable ».

Mais Philippe Tamaï a conclut son discours par quelques motifs d’espoir : ceux du tourisme, des besoins considérables en logements sociaux ou de la rénovation énergétique qui pourraient, souhaitons-le, stopper cette spirale infernale. Cette bonne humeur retrouvée a été prolongée par deux toniques conférenciers et un sympathique verre de l’amitié.

Tony Duret