Dans un communiqué, la Chambre de commerce et d’industrie du Gard (CCI) s’associe à ses homologues de la Drôme, de Vaucluse et d’Ardèche pour soutenir la candidature du site du Tricastin (Drôme) en faveur de la construction d’un EPR nouvelle génération sur son site nucléaire.

« La centrale nucléaire du Tricastin, associée aux territoires dynamiques qui l’entourent – dont le Gard – dispose des atouts pour se positionner parmi les favoris dans le processus de décision d’implantation de la nouvelle génération de réacteurs nucléaires (EPR2) », estime la CCI, qui met aussi en avant les savoir-faire locaux dans le nucléaire.

« Le Gard, contributeur historique au programme nucléaire français, participerait directement au processus de formation et de sous-traitance », affirme la CCI. La chambre consulaire rappelle aussi que « la partie production du site nucléaire contribue pleinement au dynamisme économique local en pourvoyant près de deux mille emplois directs de haute qualité et plusieurs milliers d’autres de manière indirecte. »

Ça, c’est pour l’existant, et « La mise en œuvre d’un nouveau chantier supposerait en effet la création de nombreux emplois à court terme et contribuerait au maintien des activités nucléaires sur le long terme, en prévision de la fermeture progressive des réacteurs de la génération précédente, avance la CCI. La proximité du site avec les territoires gardois assurerait des retombées économiques tangibles pour notre département et nos entreprises. » La CCI estime également que « l’installation de nouveaux réacteurs sur le site du Tricastin permettrait à notre région de faire sa part dans le processus national de production d’une électricité bas carbone. »