Une poignée de militants Europe écologie-les Verts (EELV) a pris le guidon mercredi après-midi, à Avignon et à Montfrin, en passant par Villeneuve et Roquemaure pour rejoindre ensuite Orange. L’idée ? Défendre la petite reine, et plus précisément promouvoir son usage au quotidien pour aller travailler, le « vélotaf ». 

L’idée, à quelques encablures du premier tour de la présidentielle, est de se relayer jusqu’à Paris en multipliant les étapes courtes. « Nous faisons les 10 kilomètres que les gens pourraient faire tous les jours pour aller au boulot, puisque la moyenne des trajets domicile-travail est de 9,2 kilomètres », explique Dimitri Maraine, du comité local d’EELV. 

Seulement, les pistes cyclables sécurisées manquent souvent. « Le premier frein pour passer de la voiture au vélo est la peur », reconnaît le militant. Car lorsqu’on met à disposition des usagers des pistes cyclables suffisamment larges et sécurisées, comme entre Villeneuve et Avignon, « on constate une explosion de l’utilisation du vélo », affirme-t-il, avec une cascade d’effets positifs sur l’environnement et la santé. Or, « il y a des gros trous à Villeneuve en allant vers Sauveterre et Pujaut », souligne Dimitri Maraine, qui regrette par ailleurs que « les aménagements soient pensés pour le cyclotourisme et pas le ‘vélotaf’ ». 

L’occasion aussi pour les militants de défendre le programme de leur candidat Yannick Jadot sur le vélo, avec des primes pour l’acquisition d’une bicyclette pour les jeunes, des prêts de vélos d’occasion, le développement des pistes cyclables, un pass pour les transports en commun et les vélos en libre-service ou encore, ce n’est pas du vélo mais toujours du déplacement, une prime de 1 000 euros par an pour les conducteurs qui covoiturent. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com