ALÈS EN FERIA Ce samedi matin, après le réconfort des anciens, l'effort des jeunes
C'était une première et - comme toute proposition gratuite et conviviale - elle a rencontré un gros succès : le déjeuner au bord du Gardon de ce samedi matin a attiré beaucoup de monde, avant le lâcher d'anoubles qui réunit les plus jeunes des attrapaïres. Ceux qui avaient mangé ont pu aller s'installer en spectacteur, tandis que leurs successeurs essayaient de maîtriser de jeunes fous.
"Eh non, désolé, il n'y a plus de fromage..." Conseillère municipale, Valérie Meunier cherche dans les véhicules de la mairie. Mais les stocks ont été vidés. Il est 10h20 et il reste à peine quelques tranches de chorizo, au milieu de dizaines de cornichons, bien plus délaissés que la charcuterie.
Premier rendez-vous du genre, le petit-déjeuner au champ - ou plutôt sous le pont Vieux - a été victime de son succès, pris d'assaut par des amateurs de réveil salé, qui en ont parfois profité pour éponger les excès de la veille.
Puis, quais et pont se sont garnis pour le lâcher d'anoubles, sous une météo estivale. L'occasion de se montrer pour les plus intrépides, encouragés par les gardians. Des attrapaïres chargés de ramener le veau d'un an au camion, malgré toute sa fougue. Deux fougues juvéniles se sont ainsi affrontées.