FERIA D'ALÈS Les anticorridas entendus au tribunal administratif de Nîmes
Dans un communiqué envoyé à la presse Jean Pierre Garrigues président du CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida) développe le contexte dans lequel les anticorridas sont entendu ce jour par le tribunal administratif à Nîmes en urgence suite leur requête en référé liberté :
"Depuis le mois de mai 2012, soit un an à l’avance, le CRAC a annoncé une manifestation sans précédent pour dénoncer les trois séances de torture rituelle de fin de feria à Alès. En contact avec les autorités locales de manière régulière, le CRAC avait annoncé son souhait de défiler au centre de la ville pendant la feria, il avait aussi annoncé les points de départ (visible dans la ville d’Alès depuis le mois de mars sur 20 panneaux de 4 mètres sur 3) et d’arrivée des trois manifestations du week-end des 11et 12 mai 2013. Après deux entretiens entre Jean-Pierre Garrigues, président du CRAC, et Christophe Marx, sous-préfet, dans le bureau de ce dernier les 30 avril et 3 mai, entretiens au cours desquels, l’autorité préfectorale refusait absolument toutes nos demandes (lieux de départ et d’arrivée et itinéraires des trois manifestations !), il aura fallu attendre le mardi 7 mai 2013 pour obtenir une notification écrite des décisions du préfet du Gard et du maire d’Alès (voir notre article). Pourquoi des décisions si tardives, sans aucune justification sérieuse, si ce n’est pour mettre les organisateurs en difficulté ? Ont donc été remis au président du CRAC, un courrier du préfet Bousiges rappelant la loi et imposant trois itinéraires sans aucun rapport avec notre déclaration de manifestation, et deux arrêtés municipaux… non signés ! Lettre et arrêtés datés du jour même. On sent une certaine précipitation de la part des autorités. Le jour même, mardi 7 mai, nous faxions au tribunal administratif de Nîmes une requête en référé liberté. Le 8 mai au matin, le greffe du tribunal nous répondait : « Vu l’extrême urgence, le juge des référés a fixé l’audience ce jeudi 9 mai 2013 à 14h00. Cette lettre vaut convocation à cette audience, au cours de laquelle vous pourrez présenter vos observations orales. »