NÎMES Le dossier de la rédaction sur la feria de Pentecôte
Pour composer sa cuadrilla, le Rafi a une vision bien à lui : « Je veux une osmose entre nous tous. Je ne veux pas les plus efficaces, pas mes amis non plus. Je prends les gens qui fonctionnent et qui sont passionnés de toros. Je veux un peu d’affectif mais surtout être en cohésion avec chacun. Ne prendre que les meilleurs ne me ressemblerait pas, de toute façon, ils ne viendraient pas ! » Pas encore.
Cuadrilla composée de Mathieu Guillon El Monteño qui est avec le Rafi depuis l’an passé. Tomas Ubeda, qui a commencé en corrida à Arles avec les Victorino Martin, côtoie Raphaël depuis son enfance. Les deux jeunes ont commencé ensemble dans les toros et se sont toujours suivis. « Sans regarder dans le rétro, je regarde dans les yeux du minot que j’étais à cette époque. Je rêvais de toros. Pour moi, c’est cette vision enfantine, innocente, pure, qui est importante. Les grands sportifs ou artistes arrivent à conserver cela, ce profond rêve d’enfant. Je ne pensais qu’à ça. Le monde professionnel peut t’écarter de cette pureté d’enfant. J’essaie de me remettre en condition de ce que je ressentais plus jeune en regardant des photos ou en écoutant de la musique. Toréer avec Tomas dans de grandes arènes, je me rappelle des capeas à Vergèze et des passes volées lors de toros piscines ! » David Sanchez qui est avec le maestro depuis ses débuts. C’est chez lui que le Rafi est allé vivre quand il est parti de Nîmes à Salamanque. Juchés sur leurs montures, Puchano, picador qui accompagne El Rafi depuis ses débuts et Gabin Rehabi, le local, viennent boucler la cuadrilla. Pas tout à fait, il manque une personne clé, le mozo de espada, l’homme de confiance.
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