Publié il y a 4 h - Mise à jour le 29.04.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 272 fois

NÎMES Inaugurée en grande pompe, l’école Léo-Rousson s’inscrit dans l’avenir

Le maire de Nîmes entouré des élèves de Léo Rousson

Le maire de Nîmes entouré des élèves de Léo Rousson

- Coralie Mollaret

D’un montant de 12 M€, le groupe scolaire a été entièrement reconstruit. Sa conception, qui allie respect de l’environnement et confort pédagogique, vise à offrir aux 323 élèves un cadre d’apprentissage performant.

Si la localisation est restée la même, mais l’école, elle, a entièrement été reconstruite. Le groupe scolaire Léon-Rousson — du nom de l’instituteur, résistant gardois pendant la Seconde Guerre mondiale — a été inauguré ce mardi à 16 h. Sur le nouveau parvis, les enfants ont dévoilé leurs talents à la clarinette et au chant, interprétant une œuvre qu’ils avaient eux-mêmes composée : « Ici, les enfants ont la parole, unis dans la quête du savoir… »

Un établissement sécurisé

Imaginée par le cabinet d’architecture HB More, l’enceinte blanche de l’établissement le protège des intrusions extérieures, notamment celles liées au trafic de drogue. « C’est une réponse architecturale au besoin de sécurité », explique l’architecte Françoise Bottero. Le groupe scolaire bénéficie du plan de rénovation urbaine du Clos d’Orville, un quartier populaire. « Nous avons installé deux caméras de surveillance et, en face, nous avons bloqué une sortie pour éviter les délits de fuite lors des contrôles », précise l’adjoint chargé de la Sécurité, Richard Schieven.

À l’entrée, un large parvis a pu être aménagé grâce au recul de la façade. Celle-ci accueille l’une des deux œuvres de la sculptrice gardoise Paule Pascale. « Ce parvis vise à faciliter les échanges entre les parents », poursuit Françoise Bottero. C’est également dans cet espace que les enfants ont chanté, sous le regard ému de leurs parents, accompagnés à la guitare par leur directeur, Julien Joly. Labellisé BDO (Bâtiment Durable Occitanie) niveau or, le bâtiment se distingue par son ossature en béton brut bas-carbone, ses menuiseries en bois et ses brasseurs d’air. « L’idée est de limiter les automatismes pour réduire les coûts de maintenance », ajoute l’architecte.

Des espaces pédagogiques repensés

Les classes et autres espaces d’apprentissage ont été repensés pour s’ouvrir sur l’extérieur : « Dans les pays du Nord, cela se fait beaucoup. L’enseignement passe par l’activité, et les projets pédagogiques sont liés à l’environnement », explique encore Françoise Bottero. Pour se protéger du soleil, des plantes grimpantes ont été plantées. La cour de récréation a été désimperméabilisée, et un préau a été réalisé pour abriter les enfants pendant les fortes chaleurs.

Coupage de ruban devant l'établissement scolaire
Coupage de ruban devant l'établissement scolaire  • Coralie Mollaret

Le coût total des travaux s’élève à 12 M€, dont 2,8 M€ financés par l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine). Le chantier, particulièrement complexe en raison de la présence d’amiante dans l’ancien bâtiment, a duré deux ans. Durant cette période, les élèves ont été accueillis au Mas Boulbon. « Il était important de maintenir cette école au cœur du quartier. Ce projet a été une très belle aventure humaine et collective », confie l’adjointe à l’éducation, Véronique Gardeur-Bancel. Une très belle aventure qui ne reste plus qu’à concrétiser avec la réussite éducative de nos bouts de chou. 

Coralie Mollaret

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