GORGES DU GARDON La Réserve de biosphère remet ses trophées et intronise de nouveaux éco-acteurs

La France compte 16 Réserves de biosphère. Parmi elles, celle des Gorges du Gardon a remis ses trophées ce samedi matin au domaine de Malaigue, à Blauzac, et a intronisé sept nouveaux éco-acteurs, ce qui porte leur nombre à 31.
De quoi prouver que « la réserve de biosphère n’est pas sous cloche, c’est un territoire vivant », estime le vice-président du Syndicat mixte des Gorges du Gardon (SMGG) Joël Saugues. Sur ce territoire d’exception, la Réserve de biosphère, labellisée depuis 2015, remet des trophées chaque année pour valoriser les initiatives et les acteurs du territoire.
Les deux années dont nous sortons ayant été quelque peu chamboulées, ce samedi quatre prix ont été remis : deux pour 2020 et deux pour 2021, à l’Herbier des Garrigues, à l’Association de la monnaie locale de l’Uzège, à la Ressourcerie du Pont du Gard et à l’apiculteur des Reines du bois. Chacun d’entre eux s’est vu remettre un chèque de 1 000 euros, de quoi leur permettre de financer leurs projets.
Ainsi, avec cette somme, l’Herbier des Garrigues, géré par Régis Dufaud, a pu organiser la journée autour de la distillation d’huiles essentielles organisée ce samedi au domaine de Malaigue. Régis Dufaud fait du reste partie des nouveaux éco-acteurs qui ont rejoint la cohorte ce samedi. L’idée est là aussi « d’accompagner, d’encourager et de valoriser les initiatives locales », explique la présidente du SMGG Dominique Andrieu-Bonnet.
Les éco-acteurs s’engagent à partager des valeurs d’ouverture, de partage et d’hospitalité, mais aussi à adapter leurs pratiques professionnelles pour respecter l’environnement. « Ce sont des véritables ambassadeurs du milieu naturel », ajoute la présidente du syndicat mixte. Des ambassadeurs aussi des bonnes pratiques à dupliquer.
Parmi les nouveaux entrants, on retrouve le tiers-lieu le 21, à Uzès, Thomas Mauvezin, producteur de spiruline à Vers-Pont-du-Gard, l’association Apprenons à parler ruche, à Vers aussi, le gîte de Marylin Merle-Moinet à Russan, la productrice et distillatrice d’huiles essentielles Laury Fauquier, basée à Collias, et le jardin médiéval d’Uzès.
Thierry ALLARD
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