Avec une météo pluvieuse et un lendemain qui n'était pas un jour férié, la deuxième soirée de la feria de l'Ascension n'a pas déplacé les foules. Un peu moins de 10 000 personnes ont été recensées au plus fort de la journée, soit plus de deux fois moins que la veille pour le début des hostilités. 

Ce qui a eu le mérite d'offrir une nuit "très calme" aux policiers municipaux et nationaux mobilisés. Emmanuel Dumas, nouveau patron de la police nationale d'Alès, rapporte qu'aucune interpellation n'a été réalisée dans le périmètre feria ce jeudi soir. "Comme la veille, il n'y a pas eu de rixe", rajoute le commissaire divisionnaire. 

Côté police nationale, la nuit s'est avérée tout aussi calme sur le plan routier, puisqu'un seul délit de conduite sous l'empire d'un état alcoolique (CEA) a été enregistré, contre une dizaine de contraventions, ce qui, de l'aveu d'Emmanuel Dumas, constitue un "petit volume". Aussi, les nombreuses animations taurines de la journée se sont déroulées à merveille, un seul blessé léger lors de l'encierro ayant garni brièvement les rangs de la Croix-Rouge.

Le soir, à l'arrêt de la musique à 1h du matin tel que le prévoyait l'arrêté municipal pour cette soirée du jeudi (seules les soirées du mercredi, du vendredi et du samedi étant soumises à un arrêté plus tardif, fixé à 2h du matin), une bodega associative située sur le bas du boulevard Louis-Blanc a tenté de prolonger le plaisir.

"Ça a duré une dizaine de minutes", précise Marian Mirabello, en charge du PC sécurité de la Feria. "Ce genre de comportement nous complique la tâche dans le sens où il ne facilite pas le ratissage", a complété le commissaire divisionnaire. Pour ce non-respect de l'arrêté de fermeture, ladite bodega a reçu un avertissement. En cas de récidive d'ici la fin du week-end, elle devra baisser le rideau définitivement.