Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 27.10.2024 - Propos recueillis par Louise Gal - 3 min  - vu 270 fois

L'INTERVIEW Carbonne aime "chanter sa tristesse avec le sourire"

Carbonne

Carbonne sera en concert le 27 novembre à Arles.

- @IDRNZ

Carbonne sera en concert le 27 novembre au Cargo de Nuit à Arles. Rencontre avec l'artiste qui a fait danser la France avec son tube de l'été "Imagine".

Objectif Gard : Comment vous sentez-vous alors que votre toute première tournée va bientôt débuter, avec des dates en France mais également cinq dates à l’étranger, et que vous venez d’apprendre votre nomination aux NRJ Music Awards dans la catégorie révélation francophone de l’année ?

Carbonne : J’ai hâte que ça commence, de rencontrer ce public et tous les gens qui font partie de l’aventure. Les NRJ Music Awards auront lieu le 1er novembre. Ce sera la première représentation avant la tournée, c’est cool, ça commence donc le 1er novembre à Cannes aux NRJ Music Awards et après on enchaîne avec la tournée, les premières dates à Biarritz, Bordeaux et puis la suite !

Auriez-vous imaginé vivre tout cela ? 

Non, je n’aurais jamais imaginé que cela prenne comme ça. C’est aussi la magie de la musique et des carrières. On ne s’y attend pas et ça arrive comme ça. Après, c’est aussi du taf. On a quand même beaucoup travaillé avant ça. Donc là, ça tombe d’un coup mais ça fait quand même des années qu’on sort des sons et des projets. Je suis surtout fier pour toute l’équipe qui m’accompagne, avec qui je bosse depuis longtemps et aujourd’hui ça a payé, de manière démesurée, mais ça a payé (rires).

Cela fait des années que vous écrivez des chansons, vous avez commencé la musique très jeune.

Oui, j’ai commencé la musique quand j’avais 4,5 ans. J’ai débuté par la batterie, et j’ai ensuite fait un peu de piano et de guitare en autodidacte. Puis, j’ai commencé à écrire mes premiers textes à 12,13 ans. Après le lycée, je suis parti en Australie et avant de rentrer en France je devais choisir ce que j’allais faire à mon retour. Je me suis dit que j’avais envie de me lancer à fond dans la musique, de tenter. Je suis allé à la fac, je n’avais que 20h par semaine dans ma filière donc ça me permettait d’avoir beaucoup de temps à côté pour faire de la musique. J’ai alors commencé à enregistrer mes premiers sons avec mon équipe. 

C’est aussi l’époque à laquelle vous êtes passés dans Planète Rap, en 2019. C'est ce qui a lancé votre carrière ? 

Cela faisait déjà un petit moment que je sortais des freestyles, que j’avais sorti mes premiers sons quand j’ai fait Planète Rap. C’est tout un enchaînement, j’ai commencé un petit peu à faire des premières parties avant l’émission, puis cela m’a aussi ouvert la porte vers d’autres premières parties. C’était toute une période juste avant le covid, avant que tout s’arrête. La pandémie est arrivée et c’est là que je me suis un peu plus mis sur les réseaux sociaux car il ne restait plus que ça. 

Vous faites des chansons aux rythmes très entraînants, comment définiriez-vous votre style musical aujourd’hui ? 

Je dirais que c’est un mélange entre de la musique acoustique, car on entend beaucoup de guitare sèche, de cajon, même dans les drums on peut entendre des drums boisés. Et je mixe ça avec de la musique plus MAO (musique assistée par ordinateur, NDLR), voire électronique parfois. J’aime bien avoir ce côté un peu solaire dans la musicalité, et garder une certaine mélancolie qui est quand même omniprésente dans mes textes, mixer les deux. Chanter sa tristesse avec le sourire. 

Vous venez présenter vos titres aux Arlésiens le 27 novembre, au Cargo de Nuit. Cela sera votre premier concert dans cette ville. 

Oui je suis content de venir jouer à Arles, cela sera la première fois mais je connais la ville car je n’habite pas loin, je viens d’à côté, de Montpellier. C’est bientôt complet donc c’est cool ! Mes dates à Lille, Lyon, Toulouse, Genève sont également complètes, ma première date au Rockstore à Montpellier l’est aussi et la deuxième l’est presque donc c’est cool, c’est en train de se remplir un peu partout.

Quels sont vos projets pour les mois à venir en dehors de votre tournée ? 

Je reviens d’une semaine à Miami pour faire du son avec des gens là-bas. Et en dehors de la tournée je fais du son, je produis, on va peut-être aussi tourner des visuels, peut-être des clips. En tout cas, le but est vraiment d’avancer en parallèle pour préparer la suite. Les gens qui sont avec moi en studio sont en partie les mêmes qui sont avec moi en tournée donc on peut aussi travailler sur la route.

Propos recueillis par Louise Gal

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