Ce mercredi midi, Katy Jolbert, comme la poignée de parents du collectif Ulis 30, est exaspérée. Depuis des semaines, pour ne pas dire plus, elle tente de décrocher un rendez-vous auprès des services de l'académie (relire ici). En vain... "On a l'impression d'être des chiens à qui on lance un os. Tout le monde se renvoie la balle", regrette la mère de famille.

Le problème n'est pas tant pour les parents mais pour leurs enfants, en situation de handicap, véritables victimes de cet imbroglio académique. Jusqu'en juin, ils bénéficiaient d'un dispositif personnalisé dans des unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS). Mais le passage de CM2 à la 6ème a posé problème à tel point que certains parents ont préféré faire redoubler leur progéniture plutôt que des les laisser poursuivre dans un cursus dit classique. En clair, les parents demandent aujourd'hui l'ouverture d'une classe. "Le DASEN (Directeur académique des services de l'Éducation Nationale, NDLR) a le pouvoir d'ouverture. Le besoin est identifié, il doit ouvrir une classe à Alès", insiste Katy Jolbert.

La mère de famille pourra tenter de le convaincre en personne ce vendredi car, à force d'obstination et grâce aux soutiens du député Olivier Gaillard (qui a alerté le président du Département, le recteur et le ministre de l'Éducation, NDLR) et du conseiller départemental Jean-Michel Suau, le collectif a enfin obtenu son rendez-vous auprès de Laurent Noé, le nouveau DASEN du Gard. Une première avancée même si rien n'est encore joué.

Pour joindre les membres du collectif Ulis 30 - tel : 07 68 07 63 94

Par mail à regroupement.parents.ulis30@gmail.com

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com